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25/05/2012

LEGISLATIVES : AVEC LE VOTE FRONT DE GAUCHE , AVOIR UNE PAROLE FORTE A GAUCHE !

legislativevry.jpgCe qui se joue avec les législatives c'est l'avenir du changement : ou la porte du changement se referme ou grâce à un bon score du Front de gauche, la France se donne les atouts pour se sortir des griffes des marchés financiers.

Avec la mise en place du gouvernement, des premières décisions ont été prises : parité au sein du gouvernement, charte déontologique, baisse du salaire des ministre et du président... Très bien. Après des années de présidence bling-bling, le retour à des pratiques plus républicaines ne peut que nous satisfaire. Mais cela ne peut suffire.

Les urgences du pays sont grandes, les attentes de notre peuple importantes. Emploi, pouvoir d'achat, retraite, école, logement... L'action du gouvernement doit répondre à ces attentes. La gauche ne peut pas décevoir et se contenter de mesurettes pour ne pas déplaire aux marchés financiers. Quel est le contenu du changement dont nous avons besoin ?

Telle est la question que chacun à gauche doit se poser. Une augmentation significative du SMIC et des minima sociaux ou un simple «coup de pouce» ?

Un référendum sur le traité Merkel-Sarkozy, ou le simple ajout d'un volet croissance sans toucher au pacte d'austérité budgétaire ? Une véritable volonté de changer le rôle de la BCE ou une simple déclaration d'intention ?

La volonté de s'attaquer aux marchés financiers ou la seule tentative d'en gommer quelques excès ?

Ne lâchons rien!

Ne nous faisons pas d'illusion, pour reprendre le pouvoir aux marchés financiers, produire autrement et mieux partager les richesses et les réorienter vers l’activité et l’emploi, il faut du courage et de la détermination.

Il faut du courage et de la détermination si nous voulons qu’une majorité de député-e-s de gauche à l’Assemblée Nationale adopte des lois qui répondent aux urgences sociales, écologiques et démocratiques.

Des mesures pour réussir le changement qui portent sur l'interdiction des licenciements boursiers, l'augmentation du SMIC à 1700 € brut, le retour de la retraite à 60 ans pour tous, la nationalisation du système bancaire et la création d'un pôle public pour orienter le crédit vers ce qui est utile : redonner la priorité à l’emploi, l'école, la santé, le logement...

Le Front de gauche, avec son programme l’Humain d’abord et son candidat commun Jean-Luc Mélenchon, avec 4 millions de voix, a apporté une contribution décisive à la victoire contre Sarkozy.

Le Front de gauche, c’est l’assurance d’une gauche qui assume ses responsabilités, avec un objectif : « L’humain d’abord ».

Avec un bon résultat national du Front de gauche au soir du 1er tour des législatives et un grand nombre de député-e-s au soir du 2nd tour, meilleurs seront les atouts d’un vrai changement.

Dans notre circonscription, Ulysse Rabaté, jeune communiste clichois et Elise Yagmur, conseillère municipale communiste d’Evry sont les candidats du Front de gauche, conformément aux accords entre tous les partenaires du Front de gauche..

A l'heure où il y besoin d'une parole forte à gauche, ce sont les candidats les mieux à même de faire entendre les attentes des habitants d’Evry, de Corbeil, de Courcouronnes, de Bondoufle, de Lisses, de Villabé et de garantir un vrai changement !

23/05/2012

Les mauvais procès de Jean-François Copé contre le Front de gauche

fgplaceaupeple.jpgA bout d'arguments, Jean-François Copé s'en est pris ce matin à Jean-Luc Mélenchon auquel il trouve « pas mal de points communs » avec Marine Le Pen.

Faut-il qu'il ne manque pas de souffle pour oser une telle absurdité, lui qui a calqué le programme de l'UMP sur celui du FN pendant la présidentielle.

L'honneur du Front de gauche est de n'avoir pas cédé un pouce de terrain devant l'extrême droite dans une bataille où il n'a guère trouvé d'alliés.

revorobespierre.jpgAutre reproche du dirigeant de la droite : celui de faire l'éloge de Robespierre.

Fidèle défenseur des privilégiés, Jean-François Copé reprend l'antienne de la vieille droite maurassienne cuite et recuite qui n'a jamais accepté la Révolution française et la France de « liberté, égalité, fraternité » née avec elle.

La mémoire de Robespierre, avec sa part d'ombre comme de lumière, n'est pas infamante. « Soyons justes enfin, et ne craignons plus de le dire : Robespierre est l'un des plus grands hommes de l'histoire » écrivait George Sand. Plus de deux siècles après sa mort, vérification est faite que la droite ne s'en remet toujours pas.

Communiqué du Parti communiste français

CE QUE DISAIT CLEMENCEAU DE LA REVOLUTION FRANCAISE

clemenceau.jpgLe député Clémenceau dans un discours légendaire de 1891 à l'Assemblée Nationale affirma: "la Révolution est un bloc" !

Car la Révolution est une suite d'événements continus et indissociables, par conséquent, soit on approuve l'ensemble soit on rejette l'ensemble, mais nous n'avons pas à faire le tri.

 

Notre mini site web sur la révolution française : http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/indexrevo.htm

22/05/2012

Alexis Tsipras: «On ne négocie pas avec l‘enfer ! »

union européenne, grèce, angela merkel, pierre laurent, austérité, front de gauche, jean-luc mélenchon, François Hollande, les vidéos de l'humanité, front de gauche info, syriza, alexis tsiprasAlexis Tsipras a été reçu par les députés du PCF et du Front de gauche à l'Assemblée nationale.

Le leader de Syriza, coalition la mieux placée dans les intentions de vote des Grecs avant les législatives du 17 juin, appelle les Européens à rompre avec l'austérité et à changer de stratégie pour l'Union européenne.

Le chef de la coalition de gauche s'est exprimé aux côtés de Pierre Laurent, président du Parti de la gauche européenne, et Jean-Luc Mélenchon, candidat Front de gauche à la dernière présidentielle française. Il a affirmé que le sort de la Grèce devait se décider dans les urnes grecques et non à Berlin chez la chancellière allemande Angela Merkel, à Francfort, siège de la Banque centrale européenne, ni à Washington, au FMI.

"La Grèce est un pays souverain"

"La Grèce est un pays souverain. Ce n'est pas à Mme Merkel de décider si nous allons avancer vers un référendum ou non. Mme Merkel doit comprendre qu'elle est un partenaire comme les autres (...) dans une eurozone sans locataire ni propriétaire".

Les législatives devront sanctionner le plan d'austérité imposé à la Grèce par l'Union européenne, le FMI et la BCE. "Il n'y a rien à négocier dans le mémorandum. On ne négocie pas avec l'enfer. Ce qu'il s'agit de rediscuter, ce n'est pas le mémorandum, mais la dette publique.", a-t-il fait valoir.

Quant à François Hollande, qu'Alexis Tsipras souhaitait rencontrer, le leader de Syriza explique "comprendre qu'il ne veuille rencontrer que des chefs de gouvernement". Mais, prévient-il, "François Hollande ne pourra renier facilement ses promesses, sinon il deviendra Hollandreou", reprenant ainsi le jeu de mot de Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle. "François Hollande doit comprendre qu'il lui faudra répondre à des questions cruciales. Si le peuple français a envoyé Nicolas Sarkozy en vacances au Maroc, c'est pour faire une autre politique que celle de Nicolas Sarkozy?"

 

21/05/2012

Plan d’urgence pour le logement et contre la spéculation immobilière

logement1.gifPROPOSITIONS DU FRONT DE GAUCHE POUR LE LOGEMENT :

Pour faire du logement un droit et une priorité nationale, nous abrogerons la loi Boutin (Molle) et toutes les aides fiscales au logement spéculatif privé. Le logement locatif social sera reconnu comme le logement universel accessible à tous.

Nous engagerons un plan d’urgence national pluriannuel de construction de 200 000 logements publics sociaux par an pendant cinq ans comprenant un volet spécifique de logements étudiants et pour les jeunes. Pour cela nous porterons le budget logement à 2% du PIB en crédits de paiement, et reviendrons à une aide à la pierre à hauteur de 40 % du coût des opérations, avec des prêts publics bonifiés et de longue durée de remboursement.

Nous interdirons les expulsions locatives de toute personne et famille en difficulté économique et sociale. Nous garantirons à chacune et chacun, le droit au maintien dans son logement, par la mise en œuvre d’une sécurité locative mutualisée. Nous mettrons en place une tarification sociale garantissant le droit et l’accès de toutes et tous à l’eau et à l’énergie.

Nous revalorisons l’APL en supprimant le mois de carence de son attribution. Nous rétablirons son caractère rétroactif et inclurons la prise en compte du forfait charge dans le calcul de son montant. Pour favoriser l’accès au logement dans le parc privé, nous supprimerons la caution.

Nous supprimerons le surloyer ainsi que les plafonds de ressources.

Dans un premier temps nous bloquerons les loyers dans le public et encadrerons leur évolution dans le privé par le plafonnement des prix à la vente et à la location, en fonction de la tension dans les territoires.

Dans un deuxième temps, pour garantir l’égalité d’accès de tous à un logement de qualité, la mixité sociale de l’habitat et permettre la baisse des loyers pour le plus grand nombre nous nous fixerons l’objectif que la proportion du loyer et des charges dans le budget des familles n’excède pas 20% de leurs revenus.

Nous appliquerons la loi de réquisition des logements vacants et engagerons un plan de mobilisation des logements vides : réduisant le délai de vacance d’un logement, nous renforcerons les critères de procédure de réquisition et l’abattement annuel de 10 % au bout de la 5e année et d’exonération pour les étrangers.

Nous créerons un service public national et décentralisé du logement, de l’habitat et de la ville.

Ce service public se déclinerait en quatre volets :

• un pôle public financier, appuyé sur la Caisse des dépôts et consignations (CDC), pour financer le logement social.

• un pôle public de la construction pour casser le monopole des majors du BTP et permettre l’abaissement des loyers et des charges.

• une agence nationale foncière et décentralisée au niveau des régions, dotée de fonds d’interventions conséquents, pour lutter contre la spéculation du sol, par une maitrise publique des sols par des baux emphytéotiques et inciter à la construction de logements sociaux dans toutes les communes.

• des outils publics ou à vocation publique et démocratisés dont la mission serait de mettre en œuvre localement le droit au logement avec une gestion démocratisée et consolidée par une représentation renforcée et majoritaire des élus locaux, des représentants des salariés, des associations et des usagers bénéficiant de nouveaux droits de décision et de contrôle.

Nous agirons pour une application résolue de la loi SRU élargie en remontant, à 30 % en zone de tension et 25 % sur le reste du territoire, le seuil minimal de logements sociaux ; dans les communes ne respectant pas la loi SRU chaque programme de construction de plus de 10 logements devra respecter le quota de 50 % de logement social.

En cas de refus, le préfet pourra prendre d’autorité les dispositions nécessaires.

Le financement des crédits alloués au logement social sera assuré par le relèvement du plafond du Livret A à 20 000 euros, la recentralisation de sa collecte par la Caisse des dépôts et consignations, la majoration de 0,55 % de la contribution des employeurs à l’effort de construction pour établir un véritable 1 % logement. Nous taxerons la spéculation financière et immobilière avec la création d’une taxe « contribution logement » de 10 % sur les revenus financiers, et nous supprimerons la taxation des bailleurs sociaux adoptée dans la loi PLF 2011.

Nous soutiendrons les collectivités qui créeront les conditions d’une accession sociale à la propriété.

Nous appuierons l’émergence de projets innovants favorisant l’accompagnement des personnes en demande d’urgence.

Nous agirons pour la généralisation, dans l’ensemble du parc d’habitation public et privé, des normes environnementales, pour l’application des normes réduisant les factures énergétiques et les émissions de CO2 et pour l’émergence d’une filière de l’éco-construction.

19/05/2012

LEGISLATIVE PREMIERE CIRCONSCRIPTION DE L'ESSONNE : QUATORZE CANDIDATS !

fglegislative.jpgSur la première circonscription de l’Essonne qui regroupe les villes d’Evry, Corbeil, Courcouronnes, Bondoufle, Lisses et Villabé 28 candidats sont officiellement recensés., dont 14 titulaires et 14 suppléants.

Ulysse Rabaté collaborateur du conseil général de l’Essonne, habitant de Corbeil, 25 ans, et Elise Yagmur secrétaire administrative, mère de 2 enfants, conseillère municipale et habitante d’Evry défendront les couleurs du Front de Gauche, et son programme l’Humain d’Abord.

Parmi les autres candidats, Cristela De Oliveira maire adjointe de Corbeil, UMP sera la candidate de la Droite officielle. Manuel Valls député sortant, Maire d’Evry, et actuellement ministre de l’intérieur, représentera le PS. Danielle Valéro, Maire adjointe d’Evry sera la candidate écologiste.

Autres candidats : Arnaud Vivrel (Solidarité et progrès), Marianne Srhir (Debout la République) Conseillère municipale de Yerres, Christine Danquigny (POI), syndicaliste, Mohamed Chabbi (sans étiquette), communautaire, Fadhel Mahbouli (alliance écologiste indépendante), ancien adjoint de Corbeil (Nouveau Centre) au développement social, Morvan Prévot (dvg) du Parti Pirate qui n'aura pas de bulletins de vote, les seuls disponibles seront à télécharger, Jean Camonin (LO), conseiller municipal à Corbeil et qui travaille à la SECMA, Jean-Pierre Bray (FN), ex UMP, habite Saintry, directeur général de la SECIM (filiale du groupe Holder), et Francis Couvidat, conseiller municipal d’Evry et qui représentera le NPA.

Les enjeux essentiels de ces élections législative sont ceux d’avoir un Front de Gauche pouvant disposer d’un fort groupe à l’assemblée nationale, et d’obtenir un maximum de suffrages permettant une vraie politique sociale et économique ancrée à gauche au service et pour tous.

15/05/2012

C’est à partir de maintenant que nous pouvons vraiment construire !

hollande-ayrault.jpgL’arrivée à la tête de l’Etat d’un nouveau Président de la République nous fait pousser un immense « Ouf » de soulagement. La réélection de Nicolas Sarkozy aurait été une véritable catastrophe. Nous savions comment il aurait poursuivi sa casse des services publics, de la fonction publique et plus généralement de l’ensemble des acquis sociaux. Son bilan comme son programme était clair. Austérité, austérité, toujours pour les mêmes.

Mais la tournure de la campagne du 2ème tour dans laquelle le Président candidat est délibérément parti à la chasse aux voix du Front national nous laissait augurer des choses bien pires encore. Haro sur les syndicalistes, les chômeurs et bien sûr les immigrés. A défaut de pouvoir défendre son bilan et de pouvoir présenter un programme crédible, Nicolas Sarkozy a multiplié les boucs émissaires.

Depuis 10 ans et surtout bien sûr depuis 5 ans, nombre de principes républicains ont été largement bafoués et la Patrie des droits de l’Homme avait bien souvent bien piètre figure à l’étranger. Cette lepénisation des esprits, dont la droite est largement responsable, a fait beaucoup de dégâts et explique en grande partie le score du Front national. Au final, les électeurs préféreront toujours l’original à la copie. D’autant plus que l’illusionniste de 2007 avait rapidement montré son vrai visage.

sarkopantin.jpgDonc exit Nicolas Sarkozy et saluons la victoire de François Hollande à laquelle nous avons participé de façon non négligeable. Pour autant rien n’est acquis. Tout reste à faire. Mais nous ne partons pas de rien. Le Front de gauche est le seul mouvement politique à avoir sorti la campagne présidentielle de sa torpeur. Tous les observateurs l’ont salué.

Nous avons fait plus de 11 %, soit près de trois millions de voix supplémentaires qu’en 2009, pour les élections européennes, moment où le Front de gauche est apparu pour la première fois dans une campagne électorale. C’est un score sur lequel peu d’entre nous aurait parié en début de campagne, ni même au début de cette année 2012 où les sondages ne décollaient pas des 5 à 6%.

Ne négligeons pas non plus notre apport aux thèmes de campagne. Sans la dynamique du Front de gauche, François Hollande n’aurait sans doute pas parler de taxation des plus riches, de réforme des retraites, de coup de pouce au SMIC ou de modification du statut de la BCE. Alors, il faut pousser encore plus fort et pour le Front de gauche, la bataille des législatives sera tout aussi importante que celle de la présidentielle.

Il nous faut continuer à construire cette dynamique citoyenne qui a soulevé tant d’espoirs, être à la hauteur des enjeux et porter à l’Assemblée nationale le plus grand nombre possible de députés pour peser sur les choix politiques des cinq années qui viennent.

Les résultats de nos amis grecs vont dans le même sens et montrent que la gauche que nous représentons est l’alternative aux politiques d’austérité qui échouent partout en Europe.

MCV.jpgAlors haut les cœurs et plus que jamais vive la Gauche européenne, vive le Front de Gauche !

Marie Christine Vergiat, députée au parlement européen

12/05/2012

Marie-George Buffet : "Rassembler pour que la gauche réussisse"

mgb3.jpgPremières remarques sur le deuxième tour de la présidentielle, sur la nouvelle bataille des législatives, sur les ambitions pour le groupe Front de gauche à l’Assemblée nationale : entretien avec Marie-George Buffet, membre de l’Exécutif national du PCF, chargée des relations aux élu-e-s et aux institutions, députée de Seine-Saint-Denis.

TON SENTIMENT SUR LE SCRUTIN DU 6 MAI

MARIE-GEORGE BUFFET : D’abord un sentiment de bonheur partagé par une grande majorité de Français. Ce vote met fin à cinq années de régression sociale et démocratique, cinq années d’une image de la France abîmée.

 Du bonheur aussi de voir la mobilisation populaire pour l’élection de François Hollande. On le voit bien dans les quartiers les plus populaires, dans des départements comme la Seine-Saint-Denis : il y a eu une véritable mobilisation, à laquelle les électrices et électeurs du Front de gauche ont contribué largement et formidablement. Quand on regarde les endroits où le Front de gauche avait fait ses meilleurs scores au premier tour avec Jean-Luc Mélenchon, ce sont là aussi où on enregistre les meilleurs scores de François Hollande.

 La dynamique du Front de gauche a vraiment permis d‘arracher la victoire de François Hollande. Je note ensuite une droite présente, on le voit bien quand on regarde la carte de France, ces départements où la droite fait un score élevé, qui dé- note peut-être un report des voix du Front national sur la candidature Sarkozy. On le voit dans le Gard par exemple.

AVEC LES LÉGISLATIVES S’OUVRE UNE NOUVELLE BATAILLE ?

M.-G. B. : Dès dimanche soir sur les plateaux de télévision, la droite a donné à voir son mot d’ordre de campagne : il-ne-faut-pas-que-la-gauche-ait-tous-les-pouvoirs, il faut, dit-elle, des contre-pouvoirs. Bref, la droite ne baisse pas les bras, elle part dans cette campagne des législatives bien sûr en difficulté, mais avec l’envie de garder ses circonscriptions, de se battre. Il faut donc une mobilisation à gauche extrêmement forte.

 L’enjeu, c’est bien sûr une majorité de gauche à l’Assemblée nationale ; et au cœur de cet enjeu, il y a le nombre des députés du Front de gauche qui demain vont être élus, qui vont pouvoir, jour après jour, à l’Assemblée mais aussi dans les mobilisations populaires, sociales, porter le programme « L’humain d’abord », le transformer en autant de lois, autant d’amendements sur les lois gouvernementales pour que, très rapidement, les choses bougent dans le pays.

Par exemple, dès juin-juillet, quelles sont les propositions que le groupe Front de gauche va défendre à l’Assemblée nationale, sur les questions des salaires, du blocage des loyers par exemple ? Quelles sont les premières propositions de loi que ces députés vont défendre avec l’appui populaire à l’Assemblée nationale ?

ON PEUT AVOIR DE GRANDES AMBITIONS POUR LE GROUPE, DISAIS-TU DANS TON INTERVENTION AU CN...

M.-G. B. : Oui, je crois qu’il ne faut pas se mettre « de plafond » dans la tête, pas de limites. Si on a réussi à avoir ce score remarquable avec Jean- Luc Mélenchon, c’est parce que nous avons donné envie, par notre ambi- tion, notre détermination, à la fois sur les contenus et sur la volonté, de faire vraiment bouger la gauche grâce au plus haut résultat possible de notre candidat à la présidentielle.

 Il faut avoir le même état d’esprit pour les législatives, c’est-à-dire qu’il faut viser dans les circonscriptions le meilleur score pour le Front de gauche mais aussi des gains en députés : réélire bien sûr les sortants et gagner de nouveaux sièges à la gauche avec l’élection de députés du Front de gauche.

 Je pense qu’il faut très vite se mettre complètement en campagne, partir à la rencontre de ces hommes et ces femmes qui ont voté Front de gauche au premier tour, Hollande au second ; leur montrer que la bataille n’est pas terminée : après avoir sorti Sarkozy et élu François Hollande, il faut maintenant se donner les outils humains, les potentiels pour que la gauche réussisse. Mon mot d’ordre de campagne ce sera : rassembler pour que la gauche réussisse.

Propos recueillis par Gérard Streiff pour CommunisteS